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 La Médiumnité selon Odilon Ferdandes (esprit)

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Swanlake
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Swanlake


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MessageSujet: La Médiumnité selon Odilon Ferdandes (esprit)   La Médiumnité selon Odilon Ferdandes (esprit) Icon_minitimeMer 15 Juin 2011 - 16:22

Ci-dessous vous trouverez la vision de la médiumnité selon un esprit Odilon Ferdandes, psychographié par l'entremise du médium Carlos A. Barcelli


1) Le développement

La persévérance est la base du développement médiumnique. Le perfectionnement de la médiumnité exige temps, dévouement et intérêt. L’éclosion de la médiumnité n’est que le premier pas d’une longue marche. Le développement médiumnique s’effectue parallèlement au développement personnel du médium. Une belle faculté médiumnique est impossible sans une belle personnalité. La médiumnité la plus prometteuse, si elle n’est pas cultivée convenablement, peut être comparée au figuier stérile de la leçon de Jésus.

L’exercice de la médiumnité doit être constant et doit s’accomplir dans un contexte de syntonie avec les nobles idéaux de la Vie. L’exercice de la médiumnité n’est pas restreint à l’exercice apparent de la faculté en soi. Le médium conscient de son devoir est celui qui cherche à refléter la pensée des sphères plus élevées dans toutes ses actions. La médiumnité est un échange à double sens exigeant une parfaite intégration entre le médium et l’Esprit. La médiumnité ressemble à un escalier qui monte à l’infini. Les médiums incarnés transmettent les pensées des Esprits, lesquels à leur tour, en tant que médiums désincarnés, se font les interprètes de ceux qui habitent les dimensions spirituelles supérieures.


2) L’orientation


L’orientation de base de tout médium se trouve réunie dans l’étude de la Doctrine. La Doctrine ne laisse aucun médium sans orientation, mais il est essentiel de l’étudier de manière systématique. La médiumnité n’exempte pas le médium d’accroître ses connaissances. Au contraire, elle lui donne une plus grande responsabilité en ce qui concerne l’acquisition de nouveaux éclaircissements. Plus le médium offre de ressources à l’Esprit, plus ce dernier peut s’exprimer facilement. C’est le devoir du médium de faciliter le travail de l’Esprit. Durant l’échange, il doit écarter les obstacles du doute, de l’insécurité, de la peur et même de la timidité. Le médium ne doit jamais être pressé d’obtenir des résultats dans l’accomplissement de son travail.

La précipitation et le manque de persistance finissent par annuler la capacité médiumnique de plusieurs. Le médium qui reconnaît ses limites commence déjà à les dépasser. Si le médium désire sincèrement servir, il devra, avec l’aide des bienfaiteurs qui l’assistent, franchir toutes les barrières. Ce n’est pas l’animisme que le médium doit craindre, mais la mystification, surtout celle découlant de ses propres sentiments. Que le médium travaille avec des intentions honnêtes et son travail lui dictera l’orientation à suivre quant à la meilleure chose à faire.

3) La rénovation

Le premier engagement du médium doit être celui de sa propre rénovation. Il est impossible de concilier l’exercice de la médiumnité avec une vie intime conflictuelle. Quand le médium ne fait pas d’efforts pour se rénover, sa médiumnité ne parvient pas à démarrer ni à devenir aussi productive qu’elle pourrait l’être. Bien que l’éclosion de la médiumnité soit indépendante de la condition morale du médium, son développement, lui, est subordonné à l'empressement du médium à s’améliorer.

Le médium se doit de combattre les penchants négatifs de sa personnalité, conscient qu’il ne peut servir à la fois Dieu et Mammon. Les Esprits Supérieurs ne secondent pas dans sa tâche le médium qui ne démontre pas un sincère désir de combattre ses propres tares. Le médium qui n’arrive pas à se concentrer sur l’accomplissement de son devoir sera un instrument imparfait en raison de son incapacité à se consacrer corps et âme au service de l’échange spirituel. Pour que la médiumnité se développe, il faut que le médium accepte d’assumer ce rôle. Ceux qui voient dans le devoir médiumnique une chose qui sera pénible et ennuyeuse pendant toute leur vie exerceront leur médiumnité comme s’il s’agissait d’un fardeau sur leurs épaules. La médiumnité n’empêche pas le médium d’être heureux de son état. Si la médiumnité sert aux autres d’instrument de conviction, le médium, lui, doit y voir une occasion de croissance intérieure.

4) La conduite

Le médium ne diffère pas des autres personnes, mais sa conduite ne peut être vulgaire. Dans sa vie privée, le médium doit s’efforcer d'être cohérent avec l’idéal de foi auquel il adhère. L’engagement spirituel du médium ne doit pas se limiter à ses contacts sporadiques avec les Esprits. Le médium ne doit pas se faire moralisateur ni faire étalage de fausses vertus. Il doit plutôt veiller à se moraliser lui-même. Où qu’il soit, le médium fera la propagande de la croyance en l’immortalité et devra l’endosser par une conduite appropriée aux nobles principes auxquels il s’est affilié.

Il évitera par conséquent les conversations inutiles et les anecdotes déprimantes, les esclaffements et les comportements inopportuns. Se consacrer à la médiumnité signifie accepter une vie différente, à la lumière de l’Évangile Ressuscité. Être médium ne confère aucun privilège, et surtout pas celui de perpétuer les vices de la personne que l’on était auparavant. Nous faisons ici allusion aux nombreux médiums qui clament « leur droit de commettre des erreurs » sous prétexte qu’ils sont encore très loin de la perfection. L’unique concession que le médium doit se permettre est celle de consacrer aux bonnes oeuvres tout le temps dont il dispose pour ainsi se prémunir contre la possibilité de succomber aux tentations. Avec vigilance, mais sans fanatisme, le médium doit veiller à bien se conduire aux yeux des humains et des Esprits.

5) L’étude

Le médium qui néglige l’étude ressemble à l’aveugle qui avance à tâtons dans l’obscurité. L’étude de la médiumnité est indispensable au médium qui cherche une orientation sûre. Le médium ne doit pas attendre que les Esprits qui s’expriment par son intermédiaire lui enseignent tout. Les Esprits qui secondent les premiers efforts du médium sont presque toujours des Esprits qui ont atteint un niveau d’évolution moyen. L’étude de la médiumnité doit faire un tout avec l’étude de la Doctrine et ne pas se limiter aux aspects directement liés à la médiumnité.

En élargissant les horizons de ses propres connaissances, le médium débloque ses «canaux médiumniques» et facilite l’échange spirituel. Le médium devrait, autant que possible, faire des études comparatives de la Doctrine avec les autres branches des connaissances humaines. L’étude de la langue dans laquelle les Esprits s’expriment est tout aussi importante, notamment dans le cas des psychographies. Dans le cas où les Esprits voudraient se manifester au moyen de la poésie, le médium devrait prévoir des études spécialisées dans cette discipline. L’ignorance du médium ne prouve pas l’authenticité des communications médiumniques reçues par son intermédiaire. Beaucoup de médiums croient que les Esprits possèdent des pouvoirs miraculeux et qu’ils peuvent pallier toute lacune intellectuelle du médium lors de l’échange, ce qui est absurde.

6) La syntonie

Le médium responsable cherchera à se maintenir en syntonie constante avec les Plans Supérieurs. La syntonie médiumnique ne s’improvise pas. Le médium indiscipliné mentalement ne parvient pas à élever son modèle vibratoire et ne capte que des pensées situées dans la « zone de conflits » des idées humaines. La pensée de l’Esprit Supérieur descend, mais celle du médium doit s’élever pour entrer en contact avec elle. La communication médiumnique est essentiellement une interaction mentale. Plus la pensée du médium s’élève, moins l’échange subit d’interférences.

Nous faisons ici allusion aux communications d’ordre supérieur puisque les communications de nature plus banale surviennent naturellement, sans grands efforts de la part du médium. Le médium qui se maintient toujours en syntonie intime avec les Bienfaiteurs Spirituels n’aura, au besoin, qu’à se concentrer rapidement pour que l’échange se concrétise dans sa forme apparente. La syntonie médiumnique se fonde sur les nobles intentions du médium qui s’attache aux sujets dignes des Esprits intéressés au progrès de l’humanité. À la base, la prière est un phénomène de syntonie. Certaines prières ne s’élèvent pas verticalement; elles demeurent au niveau horizontal des sentiments qui les ont générées. La syntonie du Christ avec le Père était invariable. Celle de la majorité des médiums avec les Esprits ressemble aux tentatives répétées de l’enfant qui marche d’abord à quatre pattes avant de se mettre debout et de faire ses premiers pas.

7) La tentation


Les médiums sont toujours tentés au niveau de leurs lacunes morales. Le médium qui se réincarne avec une tâche définie, bien qu’il puisse compter sur l’aide d’Esprits Amis, subira les persécutions despotiques de ceux qui souhaitent le voir échouer. Comme nous ne voulons pas intimider les médiums débutants, nous dirons que les Esprits qui s’opposent à la cause spirite de par le monde sont capables de planifier en détail le siège de ceux qui contrarient leurs plans.

Dans le Plan Spirituel se trouvent des ennemis de la Doctrine qui concentrent leurs efforts sur les médiums ayant une plus grande responsabilité dans le domaine. Il est incroyable de voir ce dont sont capables les Esprits qui trament la chute d’un médium, emportant avec ce dernier ceux qui ont en lui une confiance extrême. Le Monde Spirituel inférieur possède des espions qui suivent les déplacements des médiums sur la Terre. Le médium idéaliste subira jusqu’à la fin de ses jours la persécution implacable des Esprits qui s’obstinent à conserver leur emprise sur les consciences incarnées. N’oublions pas que les Ténèbres se sont opposées au Christ dès sa naissance, l’obligeant même à fuir en Égypte pour échapper à la colère d’Hérode.

Le médium doit se réfugier dans la pratique infatigable du bien, sans accorder de trêve à son corps ni à son âme. Le médium qui s’épuise au profit des activités doctrinaires y trouve un excellent bouclier pour sa paix intérieure, car lorsqu’il est fatigué, il n’est pas tenté de concrétiser les idées que lui suggèrent les Esprits malheureux en matière de sensualité et d’aventure. Que le médium se surveille, car les Esprits pourraient l’induire en erreur par l’entremise de sa médiumnité, comme s’ils exerçaient sur lui un étrange pouvoir hypnotique.

8 ) L’initiative

Lorsqu’il perçoit en lui-même les symptômes de la médiumnité, le médium doit prendre l’initiative de l’exercer si tel est son désir. Le médium ne doit pas attendre par exemple que l’Esprit l’amène à la table, prenne son bras et commence à écrire. De même, il ne doit pas demeurer dans l’attente d’une incorporation sans s’être disposé à la transe. Habituellement, les Esprits prennent l’initiative du « premier pas » et donnent un signe de leur présence aux côtés du médium, mais le cheminement subséquent dépend de la libre volonté du médium. L’Esprit qui contraint le médium à une transe médiumnique n’est pas un Esprit éclairé.

Les Esprits conscientisés ne « forcent » pas le médium à exercer sa médiumnité ni ne le maltraitent pour qu’il adhère à leurs objectifs. Cela dit, la tâche médiumnique protège la plupart des médiums contre l’obsession, car si les Bienfaiteurs n’utilisaient pas les « canaux médiumniques », ceux-ci finiraient par être utilisés par des Esprits irresponsables. Lorsqu’on l’exerce avec discernement, la médiumnité s’avère un précieux canal d’éclaircissement pour le médium qui désire avancer sur la route du progrès spirituel. Les symptômes de la présence de la médiumnité sont caractéristiques, mais varient légèrement d’un médium à l’autre. Voix, visions, désir irrésistible de parler ou d’écrire, rêves lucides, palpitations, engourdissement des mains dans le cas particulier de la médiumnité curative, constante sensation d’être accompagné par une présence spirituelle indéfinie, etc.

Devant les symptômes évidents de la médiumnité, après avoir écarté l’hypothèse d’un quelconque problème organique en ayant consulté un médecin, le médium devra d’abord chercher une orientation doctrinaire sûre auprès d’un groupe spirite de capacité reconnue.

9) La discipline

Le médium indiscipliné ne réussira pas dans son entreprise. La discipline médiumnique exige que l’on place son idéal au-dessus de toute activité matérielle à laquelle on s’adonne. Évidemment, le médium doit remplir ses obligations professionnelles pour gagner son pain quotidien. En fait, ses premières préoccupations seront sa famille et un travail qui lui garantit un moyen de subsistance honnête. Ainsi, l’exercice de la médiumnité n’entre pas en conflit avec les devoirs primordiaux du médium et peut même aider ce dernier dans leur accomplissement. Le médium conscient de sa responsabilité cherchera à honorer ses obligations familiales et professionnelles avec un dévouement croissant. Les Esprits éclairés n’exigent pas du médium plus de temps que celui dont il dispose. Comme ils ont aussi des occupations dans le Monde Spirituel, les Esprits ne sont pas toujours à la disposition des médiums, comme s’ils étaient leurs messagers particuliers ou des domestiques attentifs aux évocations qu’on leur adresse.

Le médium doit se discipliner en ce qui concerne ses contacts spirituels et leur assigner un jour et une heure s’il ne veut pas être victime des Esprits inoccupés qui pullulent dans l’au-delà. Le médium indiscipliné, sans méthode ni programme de travail, sera lui-même le principal obstacle à l’épanouissement complet de ses facultés. Pour que son espérance se concrétise, le médium qui veut dépasser sa condition de médium improductif doit faire de l’exercice de la médiumnité une des priorités de son existence.

10) La tâche

En plus d’une étude éclairante, nous recommandons au médium en développement deux mesures vitales pour l’équilibre de ses forces médiumniques. La première est de s’adonner à une tâche d’assistance dans laquelle il apprendra à se donner aux plus nécessiteux en s’oubliant. La deuxième, qui surviendra plus tard, est de s’engager dans l’imposition de passes, en exerçant sa concentration, en apaisant ses conflits intimes et en se transformant en un «canal» de bénédictions spirituelles en faveur de ses semblables. Étude, assistance et passes; voilà les règles initiales du médium qui désire ardemment se lancer dans l’exercice de la médiumnité.

En ce qui concerne la tâche d’assistance, nous recommandons de préférence celle qui sollicite du médium un plus grand renoncement de soi et moins d’argent, c’est-à-dire plus de sueur en vue de son développement direct par le travail. Le médium qui se forme loin de la douleur de ses semblables est un médium fragile à l’égard de ses propres douleurs, susceptible de reculer devant les premières épreuves. Le médium qui ne fréquente pas la souffrance humaine ne sera jamais un instrument de consolation pour ceux qui souffrent. Le médium qui n’a pas l’occasion de se sensibiliser aux larmes d’autrui n’atteindra pas le plein épanouissement de sa sensibilité médiumnique.

Dans plusieurs cas, le médium verra ses forces psychiques absorbées par l’étude, l’assistance et les passes, ce qui le dispensera de la pratique apparente de la médiumnité proprement dite. Le médium qui veut se limiter à servir d’intermédiaire aux désincarnés ne saura pas leur servir d’interprète auprès des humains. Vivre l’Évangile dans le respect de la Doctrine est indispensable pour le médium qui veut triompher dans sa médiumnité.
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MessageSujet: Re: La Médiumnité selon Odilon Ferdandes (esprit)   La Médiumnité selon Odilon Ferdandes (esprit) Icon_minitimeMer 15 Juin 2011 - 16:31

11) Le privilège

L’unique privilège que la médiumnité confère au médium est celui de servir. Le médium qui s’enorgueillit de sa faculté médiumnique finit par l’annuler. La médiumnité est un instrument de rachat et de perfectionnement spirituel. L’humilité renforce le médium contre les attaques du personnalisme, mauvaise herbe qui se répand dans les prés aux plus belles possibilités.

Le médium a besoin d’entendre des mots d’encouragement, mais jamais d’éloges. Le médium qui suscite l’éloge de sa personne ou qui se permet des éloges fréquents se dirige vers une chute inévitable. Personne ne doit être plus conscient de ses limites et de ses tares que le médium. Le médium qui se vante de ses facultés pour se mettre en évidence est au service de lui-même et non de l’idéal auquel il adhère. Le médium qui se considère incapable de faillir a déjà commis sa première faute. Le vedettariat médiumnique est une porte grande ouverte à l’obsession et au ridicule. Le médium qui promeut le travail sera naturellement promu par celui-ci, grandissant autant qu’il se diminuera dans le domaine du spiritisme chrétien.

12) La lutte

Le médium doit comprendre que la médiumnité ne l’exempte pas de la lutte nécessaire à son perfectionnement. La médiumnité ne l’exempte pas non plus de la Loi du Karma. Chez beaucoup de médiums, la médiumnité coexiste avec de douloureux processus obsessifs, fruits du manque de vigilance dont ils ont fait preuve dans leurs vies passées. Les adversaires du passé tentent de démotiver le médium à l’égard de son travail en provoquant des persécutions et en le faisant ainsi douter de l’efficacité de ses activités pour le bien. Les médiums qui ressentent « dans leur chair » l’assaut des Esprits malheureux, même de manière confuse, doivent continuer d’avancer. Kardec enseigne qu’un des moyens de se libérer de l’action des Esprits obsesseurs consiste à épuiser leur patience. Plusieurs médiums verront persister longtemps les symptômes des « maladies fantômes » qui les tourmentent, comme s’ils subissaient un processus tardif de déconditionnement psychique.

Considérons que plusieurs médiums aujourd’hui au service de la Doctrine ont été victimes d’obsession dans une vie antérieure et ont souvent souffert de ce que les humains appelaient la folie. Il existe des sensitifs qui bien qu’étant demeurés au service de l’Évangile ne se sont pas encore libérés définitivement des intelligences désincarnées qui parviennent à les influencer négativement à distance. La rénovation mentale du médium est un élément de la plus grande importance pour le bien-être de ce dernier et sur lequel s’appuie son dévouement envers la médiumnité. Les Esprits hostiles au médium peuvent l’atteindre de leurs vibrations même dans l’intimité du groupe au sein duquel il se réfugie.

13) La critique

Le médium qui fait preuve d’auto-critique ne craint pas la critique dont il pourrait être la cible. Il est courant que le médium débutant fasse l’objet de critiques ridiculisantes de la part de sa famille et de ses amis qui tentent de le décourager de s’engager dans la voie de la médiumnité. Jésus a dit que ceux qui aimeraient leur vie et leurs désirs de bonheur personnel plus que Lui ne seraient pas dignes de Lui. Autrement dit, le médium ne parviendra pas toujours à concilier l’idéal de la médiumnité et les conventions sociales. Lorsqu’il entreprend la tâche médiumnique, le médium doit développer une compréhension supérieure lui permettant d’accepter les autres tels qu’ils sont sans se laisser influencer. Le médium doit respecter les opinions divergentes, mais persévérer dans l’accomplissement du devoir.

Désirant ardemment décourager le médium, les Esprits malheureux oeuvrent pour qu’il rencontre les obstacles les plus importants au sein de son foyer. En pareil cas, le médium doit trouver appui dans la foi et éviter les frictions avec ses êtres chers de même que les polémiques avec ses compagnons tout en démontrant les intentions les meilleures à travers ses attitudes. Que le médium se rappelle que le pire type d’esclavage auquel on puisse soumettre l’être humain est l’esclavage de la pensée. Le médium ne doit surtout pas vouloir convaincre les autres de penser à sa manière et établir ainsi un climat d’intolérance religieuse. Consacrez-vous à la tâche et laissez le Temps accomplir le travail que Dieu lui a confié, soit d’éveiller lentement les consciences à la lumière de la Vérité.

14 La foi

La foi du médium ne doit pas se réduire à la croyance en l’immortalité. Qu’il se prépare en vue des démonstrations qu’il sera inévitablement appelé à en donner. La foi qui ne porte pas à l’action n’est qu’une question de mots, car celui qui croit vraiment l’exprime à travers ses attitudes. La foi qui transporte les montagnes est celle qui est capable de se transformer en levier. Au début, il est normal que le médium vacille. Cependant, il ne doit pas oublier que sa conviction envers le bien doit surpasser sa conviction envers le phénomène. Le médium qui doute de ses objectifs en matière de médiumnité est pire que celui qui ne croit pas en ses facultés sensitives. Si la conviction sincère conduit à l’action, l’action sincère, elle, entraîne la conviction.

Le médium qui ne croit pas en lui-même ne doit pas s’attendre à ce que les autres croient en lui. Souvent, à titre d’épreuve, le médium doit se faire l’instrument de conviction de ceux qui l’entourent tout en demeurant lui-même à la merci du doute qu’il entretient à l’égard de ses propres ressources médiumniques. D’après « Le Livre des Médiums », d’Allan Kardec, la foi n’est pas toujours une condition obligatoire pour qui désire s’occuper de la médiumnité. En attendant son accomplissement médiumnique, que le médium travaille, confiant dans les Esprits qui ont confiance en lui.

15 ) La conscience


À la rigueur, aucun médium n’opère dans un cadre de totale inconscience. Dans tout type de communication intelligente, l’Esprit du médium agit comme un « filtre » naturel sur la pensée de l’Esprit communiquant. Le médium dit inconscient a tendance à devenir conscient et à se transformer en un partenaire lucide de la Spiritualité dans la tâche de la médiumnité. Si l’inconscience est considérée comme une garantie de l’authenticité médiumnique en ce qui concerne la production du phénomène en soi, on ne peut pas en dire autant d’elle pour ce qui est de l’authenticité de l’identité des Esprits qui se manifestent.

Désirer l’inconscience médiumnique, telle une habitude, constituerait une obsession. Jésus avait pleine conscience de son identification avec le Père. La conscience dans l’acte médiumnique confère au médium une plus grande responsabilité envers sa relation avec le Monde Spirituel. Le Spiritisme n’a pas besoin de médiums inconscients, mais plutôt de médiums conscients de leurs devoirs. La communication médiumnique est beaucoup trop complexe pour qu’on la réduise à une simple question de niveaux de syntonie. On ne peut pas ignorer l’émotion du médium. Aucun médium ne parvient à devenir insensible au point de ne pas interférer dans les sentiments de l’Esprit, coopérant ou non à l’équilibre émotif de ce dernier. Dans toute communication médiumnique, on pourra déceler les traits du médium dans le « visage » du phénomène.

26) L’enseignement de la Doctrine


L’enseignement de la Doctrine est l’une des plus nobles tâches dans l’exercice de la médiumnité. Le médium qui enseigne la Doctrine est le compagnon qui apporte les premiers secours à l’Esprit souffrant dans le cadre du service de soin des malades spirituels. Pour accomplir son devoir de manière satisfaisante, il est indispensable que le médium demeure vigilant dans ses attitudes et ses pensées. Le médium qui enseigne la Doctrine est sans doute celui qui a le plus besoin d’étudier la Doctrine et de l’appliquer dans son quotidien.

Il est fréquent que les Esprits avec lesquels le médium dialogue dans un groupe de désobsession suivent celui-ci, par la suite, pour observer la cohérence entre ce qu’il dit et ce qu’il fait. Le médium qui enseigne la Doctrine est le médium par excellence de la parole de l’Évangile. Dans les leçons qu’il donne aux désincarnés et aux incarnés, il a pour fonction d’éveiller les consciences par ses paroles illuminées. Inspiré par les Esprits Bienfaiteurs, il agit dans une certaine passivité naturelle, défaisant les conditionnements mentaux et sensibilisant les cœurs à l’Amour. Les prophètes et les apôtres comme Jean-Baptiste et Paul de Tarse étaient des médiums enseignant la Doctrine avec un grand pouvoir de persuasion.

Quand ils parlaient, les paroles sortaient de leur bouche avec éloquence, telle une trompette qui annonce la Vérité. Le médium qui enseigne la Doctrine est un cultivateur d’âmes qui lance les semences de l’action à travers ses paroles. Il ne faut cependant pas oublier, dans ce ministère, ce que nous dit l’Évangile : « au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu ».

Extrait de l'ABC de la médiumnité par Odilon Ferdandes
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